domingo, 23 de marzo de 2008

A 32 ANS DU DERNIER COUP D’ETAT MILITAIRE EN ARGENTINE



24 MARS 1976 -24 MARS 2008 A 32 ANS DU DERNIER COUP D’ETAT MILITAIRE EN ARGENTINE H.I.J.O.S.-PARIS Appelle à manifester le 24-03 à 18h30 à l’angle de la rue Cimarosa et de l’avenue Kléber - 75016 PARIS


En Argentine, quatre ans après l’annulation des lois de Point Final et de Devoir d’Obéissance, 11 répresseurs sur les plus de 1500 dénoncés ont été jugés et condamnés. La lenteur de la Justice, les blocages posés par la défense des militaires ou les complicités dans les instances judiciaires empêchent le bon déroulement des procès. Et depuis quelques temps on assiste à la réorganisation de l’extrême droite et de groupes de soutien aux génocides pour perpétuer l’impunité et récréer un climat de peur. Ainsi :

Il y a un an et demi, Jorge Julio Lopez a été séquestré. Alors qu’un pas très important était franchi dans ce procès, reconnaissant le génocide en Argentine comme figure pénale, l’absence de Julio assombrit la joie de cette victoire et nous plonge à nouveau dans le gouffre insupportable de la disparition. Il est inadmissible pour nous qu’une personne disparaisse en toute impunité et que le gouvernement n’apporte aucune réponse et tente d’étouffer l’histoire. Loi du silence…

Toujours en 2006, sont démasquées les actions d’espionnage illégal de la Marine, dans la base Navale Alte. Zar. Fin 2007, Febres est retrouvé mort dans sa cellule de luxe, quelques jours avant le verdict : assassiné pour qu’il ne parle pas, mort sans condamnation. Fin février 2008, Navone est retrouvé mort dans une dépendance de l’Armée de l’air, à Cordoba, quelques heures avant sa déclaration pour appropriation de mineurs devant le juge. Au début de ce mois de mars, la loi du silence prend corps dans l’existence, au sein de l’Armée de terre et de la Marine, de cellules de ‘soutien’ et ‘conseil’ aux militaires inculpés.

Pendant ce temps, les menaces -physiques et verbales- contre les témoins et les avocats continuent…

Plus de 30 ans ont été nécessaires pour arriver enfin à trainer devant les tribunaux les assassins, tortionnaires, génocides responsables de la disparition de 30000 personnes et de l’appropiation de 500 enfants. Ces procès historiques sont le résultat de la lutte, de l’entetement, de la volonté de ne jamais baisser les bras des associations des droits de l’homme, des exilés, des militants, convaincus que " l’impossible, ça prend juste un peu plus de temps ". Parce que pour les assassins et tous leurs complices dans le système judiciaire, dans l’église et le pouvoir économique, la seul place possible est la prison.

Parce que nous ne voulons plus d’une société sans justice, H.I.J.O.S., en lutte contre l’impunité d’hier et d’aujourd’hui, exige au gouvernement de Cristina Kirchner :

- L’apparition en vie immédiate de Julio López
- Le procès et la condamnation des responsables de sa disparition
- Le démantèlement de l’appareil répressif de l’Etat
- Une vraie politique d’Etat pour la récupération de l’identité de nos frères et sœurs appropriés
- La destitution des juges et procureurs complices de la dictature actuellement en fonction
- La protection de tous les participants aux procès (témoins, fonctionnaires, accusés)
- La centralisation (autour des CCD) et l’accélération des procès sur tout le territoire
- La prison de droit commun et à perpétuité pour tous les génocides, les instigateurs et leurs complices

" Cuando la Justicia no llega, es impunidad "


Parce qu’on ne traite pas un génocide sans une vraie politique d’Etat : NOUS EXIGEONS des moyens matériels et institutionnels pour garantir l’aboutissement de 30 années de lutte pour la justice et contre l’impunité


30000 COMPAÑEROS DESAPARECIDOS, PRESENTES !!
H.I.J.O.S.-Paris ni oubli, ni pardon, ni réconciliation


Pourquoi H.I.J.O.S. – Paris ne va pas à l’Ambassade le 24 Mars ? Comme vous avez pu le constater, depuis le 30ème anniversaire, l’Ambassade organise des activités de commémoration pour le 24 mars.

Or, l’Ambassade est le représentant diplomatique de l’Etat argentin à l’étranger. La lutte et les revendications des organisations des droits de l’homme en Argentine comme en France requièrent l’autonomie et l’indépendance vis-à-vis du pouvoir.

En Argentine, les organismes marchent ensemble avec le drapeau des 30000 et ne commémorent pas cette date à la Rosada.

Parce que le 24 mars porte l’esprit et le souvenir des disparus, nous le vivons dans la rue, espace des luttes d’hier et d’aujourd’hui.

H.I.J.O.S.-Paris vous invite tous à nous rejoindre et à partager cet espace.

sábado, 22 de marzo de 2008

POLITIQUE D´ASILE ALLEMANDE ET SES CONSEQUENCES MORTUAIRES

" Politique d´asile Allemande et ses conséquences mortuaires "

(1993 à 2007)



30/12/07 à Berlin: Le tunisien Mohamed Mechergui (28) se pend dans la prison de déportation.

11/12/07 à Amberg: L´Iranien Kamal X se trempe dans l´essence,se met le feu et meurt des brûlures de l´incendie.

29/08/07 à Rostock: Soran Ali Khorshid ressortissant d´Irak
meurt d´une surdose de médicaments.

13/08/07 à Mostar en Bosnie: Amrus Aljiti meurt d´un manque d´insuline. Quatre semaines avant, malgré qu´il soit gravement malade, il fut malheureusement déporté.

27/06/07 à Frankfurt am Main: le Kurde Mustapha Alcali (30) se pend dans la prison de déportation.

07/06/07 à Luanda en Angola: Sherry Alex (24) meurt du paludisme (malaria) après être
déporté.

11/04/07 à Lotte dans le Nordrhein-Westfalen: Un refugié de 34 ans originaire du Nepal se poignarde et meurt des suites de cette blessure dans le Camp d´Asile.

04/02/07 dans la frontière entre la République Tchèque-Allemagne dan l´Etat de Sachsen: Deux refugiés éthiopiens, écrasés par le train et meurent des suites de cet accident.

12/12/06 à Niedersachsen: Le refugié Kurd G.Y. se pend dans un hôpital Psychiatrique.

04/12/06 dans le port de Hamburg: Les Colombiens Wilson O. (35) et Juliano A. (33) sont retrouvés morts asphyxiés dans le cargo de compartiment de Bananes d´un Navire de Marchandises appelé "Regal Star".

26/10/06 à Stadelheim: Asseged Adamaso (32), originaire d´Ethiopie se pend dans la prison de déportation.

05/10/06 à Sachsen: Le refugié (28) originaire de Tschetchenie se pend dans le camp d´Asile.

01/08/06 à Dannenreich dans le Brandenburg: Quatre Vietnamiens meurent d´un accident de la circulation au cours d´une poursuite suicidaire par la police.

Ces morts sont le résultat d'une abolition virtuelle du droit d'asile, du à la modification de la Constitution fondamentale en la République Fédérale d'Allemagne il y a 15 ans, c'est à dire le 1 juillet 1993. Cette modification constitutionnelle a abouti à la non- protection de réfugiés en Allemagne.


Les restrictions légales supplémentaires mises en vigueur en novembre 1993 en forme de la loi de fondamentale de la demande d'asile aggravées en fin août 2007 par la (loi consentante de l'UE).Celle-ci amenant la République Fédérale à beaucoup plus de fermeté à l'égard des demandeurs d'asile, voire fermer ses frontières aux refugiés et refuser le droit d'asile en Allemagne.

L'application de ces lois ou décrets imposés par les administrations fonctionnent normalement. L'appareil mis en place fonctionne inexorablement bien. La violation de ces structures ou de ces restrictions est considérée par cette administration comme un crime grave ou "dégradation des biens publics". Mais la limite acceptable aux valeurs morales ou dignité humaine et le droit de l'homme n'a aucun sens devant cette administration. La déportation est irrévocable voire inévitable même si ces derniers ont eu un séjour de plus de 15ans à 20ans en Allemagne.

Les demandeurs d'asile reconnus et ayant le droit d'asile, se sentent depuis un certain nombre d'années menacés et sont obligés une fois encore de lutter pour leur sécurité et leur existence afin qu'ils ne perdent pas ce qu'ils ont de droit. Seulement de 2004 à 2007, l’Office Fédéral de l'immigration et des refugiés a repris la procédure de demande d'asile sur 51 887 refugiés ayant le droit d'asile et retiré le permis de séjour à 41 639 à ceux-ci. Officiellement ces derniers, reconnus comme refugiés politiques sont toujours menacés par leur pays d'origine. Malgré que leur vie soit menacée, ils seront quand même déportés. (Ex: Celui qui vient de la Turkie). Le résultat frappant de cette politique est qu'il n'y a que 19 164 demandent d'asile, c'est le nombre le plus faible enregistré en Allemagne depuis 31 ans. Et dans le même temps, il n'y a que 304
reconnus, ayant le droit d'asile par l'Office Fédéral de Migration, c'est à dire (1,1%) de l'effectif de demande d'asile. 6 894 (24,1%) ceux- ci sont seulement sous la couverture de déportation entendant que leur sort soit élucidé selon l'article §60 paragraphe 1 du droit de séjour.

La documentation présente montre plus de 5 000 cas incidents isolés des conséquences du racisme d'Etat et social par les personnes concernées. Pour les refugiés qui avaient l'espoir de trouver dans ce pays protection et sécurité, à la fin souffrent de ce
système étatisés. Les statistiques annuelles de la documentation ne baissent pas proportionnellement aux chiffres de la demande d'asile mais restent constantes. Ce système sordide se voit monté en puissance.

Cette documentation couvre la période du 01/01/1993 à 31/12/200 174 refugiés meurent au cours de leur route vers l'Allemagne ou à la frontière Allemande.

130 meurent à la frontière-Est de l'Allemagne. 475 refugiés souffrent des blessures lors de leur traversée de la frontière, 295 d'eux viennent la frontière Est-allemande. 149 refugiés se suicident en prison en attente d'une déportation. Et trouvent la mort en fuient la déportation. 56 d'entre eux meurent dans le camp de déportation. 746 refugiés se blessent eux-mêmes à cause de la peur d'une déportation, d'autres dans la protestation contre la déportation (grève de fin) ou essaient de se suicider, 449 se suicident en prison dans leur attente de déportation. 5 refugiés sont morts pendant de leur déportation 356 refugiés sont blessés à cause des mesures inhumaines appliquées sur eux lors de leur déportation. 29 refugiés meurent dans leur pays d'origine après leur déportation.

441 refugiés sont maltraités et torturé par les policiers ou les militaires de leur pays d'origine lors de leur déportation, ils risquent leur vie à cause des sévîmes sur eux et les maladies graves dues à la maltraitance. 70 refugiés disparus sans aucune trace après leur déportation. 13 refugiés meurent dans les brigades de la police Allemande 405 refugiés sont blessés par leur policiers, 129 blessés au cours de leur arrestation. 67 refugiés sont morts de l'incendie lors de l'attaque de leur résidence. (camp d'asile) 744 refugiés sont sévèrement blessés. 14 refugiés meurent des suites d'une attaque raciste au cours de leur déplacement. 719 personnes sont blessées. Depuis 1993, 370 refugiés sont morts du aux conséquences des mesures prises par la République Fédérale d'Allemagne. 81 personnes décèdent également lors de l'incendié meurtrière due aux attaques racistes du camp d'asile.

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ANTIRASSISTISCHE INITIATIVE E.V.
Dokumentationsstelle
Mariannenplatz 2 – Haus Bethanien – Südflügel – 10997 Berlin
Fon 030 617 40 440 – Funk 0177 37 55 924 – Fax 030 627 05 905

ari-berlin-dok@gmx.de www.ari-berlin.org/doku/titel.htm

sábado, 15 de marzo de 2008

*Mandeep SINGH , menacé de mort dans son pays, ne doit pas êtreexpulsé demain* !




L'expulsion de Mandeep SINGH, originaire de l'Inde et âgé de 27 ans,est imminente. Son embarquement est prévu demain matin à Roissy. Ildevait se marier avec sa compagne française.

Va-t-il être envoyé versla mort ?

Mandeep a quitté son pays pour sauver sa vie. Il fait partie, au seinde l'armée de son pays, l'Inde, d'unités militaires réparties le longde la frontière dans l'Himalaya. Il a vu deux de ses meilleurs copainssoldats mutilés et tués par l'armée Pakistanaise. Devant cesatrocités, il n'a eu d'autre réflexe pour sauver sa vie que de déposerson arme et ses papiers d'identité militaires près de la chambre deson chef et de fuir. Il est retourné dans la région de sa naissance àUttal, et c'est en se cachant qu'il a pu échapper aux recherches etarriver en France…

Aujourd'hui l'armée indienne veut le juger pour le faire exécutercomme déserteur. Cette menace bien réelle a été confirmée par letémoignage écrit transmis il y a quelques jours par le Maire d'Uttal,son village natal : « Je suis Madame Amarjit Kaur, maire du villageUttal du département Nawan Shahr et je connais Mandip Singh, fils deBikar Singh Kaum, qui réside au village Uttal. J'affirme que MandipSingh est poursuivi à la fois par la police militaire et la police del'état du Penjab pour des fausses accusations qui entraîneraient lamort de Mandip Singh. En effet l'Armée police ne cesse de faire desrecherches dans le Penjab et vient souvent au village à sa recherche».

En France depuis mars 2005, Mandeep s'est vu refuser une première foissa demande d'asile, mais était convoqué le 25 mars devant la CourNationale du Droit d'Asile pour l'examen de son recours. Il avaitégalement le projet de se marier avec la compagne française aveclaquelle il vit près d'Amiens. Il n'a eu le temps ni de se marier, nide faire valoir son recours. Il a fait l'objet d'un nouvel arrêté dereconduite à la frontière début 2008, et interpellé de façon brutalepar la police le 23 février dernier à Amiens, il a été enfermé aucentre de rétention de Bobigny depuis le 26 février 2008.Son expulsion est prévue demain samedi à 10 h 30 à Roissy. Ellesignifierait à coup sûr la prison pour Mandeep et probablement unemenace d'exécution. Il en est tellement conscient qu'il a tenté demettre fin à ses jours au palais de justice à Amiens.

Nous demandons que cette expulsion soit annulée et que la procédure derecours engagée puisse se poursuivre sereinement. Il en va de la vied'un homme. Mandeep SINGH ne doit pas devenir un nouveau John MAÏNA,ce jeune athlète Kenyan qui s'est suicidé il y a quelques semainesaprès le rejet de sa demande d'asile !La France ne peut expulser Mandeep SINGH sans qu'il ait pu fairevaloir ses droits. Elle ne peut renier ses engagements internationauxet continuer à mettre en œuvre une politique sans cesse plusrestrictive en matière de droit d'asile.*merci d'intervenir sans attendre auprès des préfectures de la Sommeet de la Seine St Denis

*Contacts préfecture de la Somme :
courrier@somme.pref.gouv.fr ;
philippe.patisson@interieur.gouv.fr ;
loic.resibois@interieur.gouv.fr ;
lena.cojan@interieur.gouv.fr

Contacts préfecture de la Seine Saint-Denis :
arlette.magne@seine-saint-denis.pref.gouv.fr ;
courrier@seine-saint-denis.pref.gouv.fr ;

*Pour ceux qui le peuvent, rendez-vous demain matin Samedi 15/3 à 8hà Roissy* (terminal 2E)- Dossier Mandeep Singh sur le site web : http://resf.info/article12048.html-

Communiqué du RESF à propos de John Maïna : http://resf.info/article11881.html-

Un tamoul assassiné après son expulsion : à la mémoire deElvanchelvan Rajendram : http://resf.info/article5013.html

Contacts : Resf Amiens / 06 07 05 76 67
Resf.info@rezo.net -

miércoles, 12 de marzo de 2008

COLOMBIE: TERRORISME D'ETAT



Hommage national et international aux disparus, aux déplacés, aux exilés, aux victimes de massacres et d'exécutions extrajudiciaires en Colombie.

lunes, 10 de marzo de 2008

PROCES FRANÇAIS CONTRE LA DICTATURE CHILIENNE







Communiqué de presse
Procès français contre la dictature chilienne

La Justice française a enfin décidé que le procès contre 16 importants tortionnaires de la dictature chilienne, le seul qui aura lieu au niveau international, se tiendra à Paris la semaine du 19 au 23 mai prochain.

Stricto sensu, ce procès ne porte que sur les crimes concernant quatre citoyens franco-chiliens : Jean-Yves CLAUDET, Georges KLEIN, Etienne PESLE et Alfonso CHANFREAU. Cependant, sur le plan politique et symbolique, il s’agit du procès de l’ensemble des responsables de la dictature militaire, ainsi que de la mise en accusation de la globalité de leurs pratiques criminelles.


Pour les familles de nos quatre camarades, ce procès marquera l’aboutissement de plus de trente ans d’une longue et difficile lutte pour la justice. Pour des milliers d’autres familles de victimes cela représentera la reconnaissance internationale d’un droit que la justice chilienne n’a pas toujours su respecter. De notre côté, pour notre association, dont les objectifs sont la VÉRITÉ, la JUSTICE et la MÉMOIRE, ce procès est la récompense de dix années de luttes et de mobilisations démocratiques et citoyennes.


Mais cela n’est pas tout, à nous de transformer cette démarche judiciaire en fenêtre médiatique, la dernière peut être qui nous est offerte avant que l’opinion publique, les médias et les autorités ne tournent définitivement la page. A nous de profiter de ce dernier coup de projecteur sur les crimes de la dictature chilienne pour rencontrer la presse, pour manifester, pour demander à nos fidèles amis français de nous accompagner encore une fois dans notre inlassable demande de JUSTICE.


Nous espérons rencontrer beaucoup de Chiliens et d’autres citoyens de l’hexagone disposant d’une bonne mémoire et d’amitié pour nous accompagner aux divers rendez vous que nous demandera ce dernier grand chapitre de la SOLIDARITE.


Association d'Ex-prisonniers politiques Chiliens - France
10 mars 2008
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martes, 4 de marzo de 2008

LES FARC ASSURENT QUE REYES VOULAIT UNE REUNION AVEC SARKOZY

Le numéro deux des Farc, Raul Reyes, tentait d'organiser, grâce à la médiation du président du Venezuela Hugo Chavez, une réunion avec Nicolas Sarkozy au moment où il a été tué lors d'une incursion des troupes colombiennes en Équateur, a affirmé mardi la guérilla dans un communiqué. Cette réunion "visait à rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt", poursuit le communiqué des Farc publié par l'Agence bolivarienne de presse (ABP, proche de la guérilla).

La présidence française s'est refusée mardi à tout commentaire dans l'immédiat sur ce communiqué des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).

Conversations avancées Le président équatorien Rafael Correa avait déjà affirmé lundi soir que l'attaque colombienne au cours de laquelle Raul Reyes a été tué avait empêché la libération d'Ingrid Betancourt et d'autres otages. "Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Équateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", avait précisé le dirigeant dans un message à la nation. 39 otages "politiques" S'adressant "aux présidents Hugo Chavez, Nicolas Sarkozy, Rafael Correa (Équateur), Daniel Ortega (Nicaragua), Cristina Fernandez (Argentine), Evo Morales (Bolivie) et à tous les gouvernements amis de la paix et aux familles de prisonniers", la direction des Farc les "encourage à continuer à lutter pour la démilitarisation des localités de Florida et Pradera (sud-ouest)", préalable de la guérilla à toute négociation avec le gouvernement d'Alvaro Uribe pour un échange d'otages.

La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidentielle, détenue depuis six ans et en mauvaise santé, ainsi que trois Américains, qu'elle veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

Le communiqué annonce également le remplacement de Raul Reyes par le "commandant Joaquin Gomez" au sein du secrétariat des Farc (organe dirigeant composé de sept membres).