jueves, 28 de febrero de 2008

EN FRANCE, ANCIEN PAYS DE DROITS DE L'HOMME


*MICKAEL 16 MOIS EST EN GARDE À VUE*


!Mickaël, enfant de 16 mois, est incarcéré à la gendarmerie deVern-sur-Seiche, près de Rennes, avec sa maman placée en garde à vuecette nuit pour avoir refusé de quitter la cellule de la prisonadministrative pour enfants et adultes étrangers (CRA) de Rennes (StJacques de la Lande).Jeune femme congolaise (Congo Kinshasa), Bemenga BEKAY est en Francedepuis 7 ans, elle vit avec le père de son enfant Michel AukuMothianga Ekutsu depuis plusieurs années. Michel AUKU Mothianga Ekutsuest, lui, en France depuis plus de 17 ans, il est conducteur routierinternational, le couple a un logement à Tours. Mickael est donc né enFrance, il y a 16 mois. Une vie de bébé comme une autre, si ce n'étaitque sa maman n'a pas les bons papiers et que Monsieur Hortefeuxpratique aussi la chasse à l'enfant pour remplir ses délirants quotasd'expulsions. Résultat Mickael et sa maman ont été enfermés le 11février en vue de leur expulsion. Depuis l'enfant ne va pas bien.Leur expulsion était prévue pour ce matin de Roissy, par le vol de10h35 pour Kinshasa. Mais, quand à 3 heures du matin les policiers sesont présentés pour extraire la mère et l'enfant de leur cellule etles conduire à Roissy, elle a refusé de bouger pendant qu'àl'extérieur, le père de Mickael, une trentaine de militantsaccompagnés de Marcel Rogemont député PS de la 3ème circonscriptiond'Ile et Vilaine (Rennes) et de plusieurs élus des mairies deSaint-Jacques et de Rennes étaient rassemblés devant les grilles. Ledéputé qui tenait une conférence de presse avec les élus avait garé savoiture en travers de la l'impasse qui dessert le CRA.

Expulsion bloquée, le Préfet en a pris acte et fait placer BemengaBEKAY et Mickael en garde à vue. Ils seront jugés en comparutionimmédiate dans la journée pour refus d'embarquer. L'enfant aussi ?Officiellement, non, seule la mère sera jugée. Mais où est ladifférence ? Voilà 17 jours que l'enfant est en prison, qu'il maigrit,qu'il est trimballé de cellule en commissariat, en gendarmerie et entribunaux. C'est sans doute ce que le président de la Républiqueappelle sa politique de civilisation.Dernière heure : Bemenga BEKAY sera jugée cet après-midi à 16 heuresau TGI de Rennes.Re-dernière heure : Elle n'est finalement pas poursuivie pour sonrefus d'embarquer. C'est une première victoire. Elle passe devant leJLD de Rennes à 14h30. Son avocat va demander qu'elle soit libérée.

Mais la régularisation reste à obtenir :
Préfecture d'Indre et Loire
courrier : pref@indre-et-loire.pref.gouv.fr
Patrick.SUBREMON@indre-et-loire.pref.gouv.fr
etrangers@indre-et-loire.pref.gouv.fr
Téléphone : 0821.80.30.37
Fax général : 02.47.64.04.05
Cabinet du préfet : 02.47.64.76.23
- Secrétariat Général : 02.47.64.76.66


2) *GLOIRE DE DIEU A RETROUVE SA MAMAN*.

Le 20 février dernier, nous lancions une alerte du RESF.INFO car onvenait de découvrir que Gloire, 11 ans, de nationalité française parailleurs était seul à son domicile depuis 36 heures, sa mèreCongolaise ayant été placée en rétention. Des dizaines de messages enréaction. Bravo et merci. Dans les heures qui suivaient Gloire étaitrécupéré par des militants du réseau (avec l'accord de sa mère etrassuré par une conversation téléphonique entre la mère et l'enfant).Le lendemain, Antou sa maman passait au TA de Paris qui annulaitl'APRF.

Reste la régularisation à gagner !http://resf.info/?article11803


3) *DES NOUVELLES DE HELEN ET DE SES 6 ENFANTS* : "Amère Victoire" dela mobilisation : Malgré un Fax de a Haute Cour de la veille, unsimulacre d'expulsion a quand même été infligé à la famille, réveilléeà 4h30 du matin et attente insupportable à l'aéroport jusqu'à l'heureprévue du départ ; mais finalement ils sont revenus au Centre deRétention de Yarl's Wood : 43 jours de rétention à aujourd'hui avec 6enfants dont un atteint d'anémie falciforme et maintenant en proie àdes crises de panique quotidiennes...


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Resf : info@rezo.net

miércoles, 20 de febrero de 2008

UN ENFANT DE 11 ANS SEUL AU MONDE GRACE A LA CHASSE AUX IMMIGRES EN FRANCE

20 février 2008

GLOIRE DE DIEU, 11 ANS, SEUL AU MONDE POUR LA GLOIRE DE MONSIEUR HORTEFEUX

Gloire de Dieu est Congolais (Congo Brazzaville), il est élève de 6e au collège Chantemerle à Corbeil (91).

Il a 11 ans et, depuis hier, il est seul au monde. Sa mère Antou-Ghislaine MATOUBA FOUMA a été enfermée dans la prison administrative pour étrangers (CRA) de l’île de la Cité à Paris sur décision du Préfet de Seine et Marne, Monsieur Guillot en application des consignes précises et chiffrées du ministre, Monsieur Hortefeux. Beau boulot !

Arrivée en France en 2003, Antou-Ghislaine MATOUBA FOUMA travaille dans une maison de retraite de Seine-et-Marne. Elle a été arrêtée sur son lieu de travail par des policiers accompagnés d’agents de l’URSAFF, alors qu’elle procédait à la toilette d’une personne âgée. La classe !Le Juge des libertés et de la détention de Paris devant qui elle a comparu aujourd’hui a estimé que tout baignait et l’a maintenue en rétention pour 15 jours. Bonjour la Justice ! Antou est en prison, Gloire de Dieu seul à la maison, comme un petit homme vaillant. Ce midi, la cantine du collège était fermée. Gloire de Dieu n’a pas mangé.

Monsieur le ministre, Monsieur le Préfet, Monsieur le Juge, bon appétit.

Exigeons du ministre et du préfet de Seine et Marne la libération immédiate d'AntouFax ministère de M. Hortefeux : 01 55 55 49 20

Standart 01 77 72 61 00
Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : thierry.coudert@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr

Matignon
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr
Préfet Seine-et-Marne michel.guillot@seine-et-marne.pref.gouv.fr
fax chef de cabinet : 01/64/71/75/25

Exigeons du Ministre et du Préfet de l'Essonne la régularisation immédiate d'Antoufax
01 64 97 00 23
prefet : gerard.moisselin@essonne.pref.gouv.fr
dir cab : jean-françois.raffy@essonne.pref.gouv.fr
chargé des titres de séjour : christian.vedelago@essonne.pref.gouv.fr
chargé des éloignements : robert.texier@essonne.pref.gouv.fr

jueves, 14 de febrero de 2008

UN PROCÈS HISTORIQUE EN FRANCE SUR LES CRIMES DE PINOCHET

Chili / France
mardi 12 février 2008

Un procès historique en France sur les crimes contre l’humanité commis sous la dictature chilienne


La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), et ses organisations membres au Chili, la Corporation pour la défense et la promotion des droits du peuple (CODEPU), et en France, la Ligue des droits de l’Homme et du citoyen (LDH), se réjouissent de la tenue, annoncée hier, du jugement in abstentia à Paris du 19 au 23 mai de 15 anciens hauts responsables de la dictature de Pinochet, auteurs présumés de la disparition de quatre français ou franco-chiliens pendant la dictature.

La FIDH, CODEPU et la LDH se sont constituées parties civiles aux côtés des familles des quatre français dans un procès, qui, devrait permettre la première condamnation du système répressif de la la dictature de Pinochet telle qu’elle a régné de 1973 à 1990 au Chili.

Les crimes poursuivis de disparition (qualifiées d’arrestation et séquestration aggravées en droit français), de torture et d’acte de barbarie rendent en effet compte de l’échelle de commandement du régime et d’évènements marquants de la dictature et initiés par Augusto Pinochet : le bombardement du Palais présidentiel de la Moneda, le plan condor visant l’élimination des opposants des régimes dictatoriaux de la région, les crimes commis dans le centre clandestin de torture « la colonie ’Dignidad’ » mis en place par l’ancien criminel nazi Paul Schaeffer.

L’enquête a révélé que Georges Klein, conseiller au cabinet du président Salvador Allende, avait été fait prisonnier et a disparu le jour du coup d’Etat militaire, le 11 septembre 1973, alors qu’il se trouvait aux côtés du président Allende lors de l’attaque du Palais de la Moneda ; le père Etienne Pesle a disparu le 19 septembre 1973 ; Alphonse Chanfreau, figure emblématique du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) a disparu le 30 juillet 1974, ayant été aussi détenu à la colonie ’Dignidad’ ; Jean-Yves Claudet-Fernandez, membre également du MIR a disparu le 1er novembre 1975 en Argentine dans le cadre du plan Condor.

"Les audiences permettront entre autres de faire entendre plusieurs témoins historiques. En dépit de la mort d’Augusto Pinochet, ce procès n’en sera pas moins celui, posthume, du dictateur, mais également le seul de l’ensemble du système de répression mis en place", écrivent Mes Claude Katz, Sophie Thonon, William Bourdon et Benjamin Serfati, avocats des victimes et des parties civiles.

Parmi les 15 suspects qui seront jugés à Paris figurent le général Manuel Contreras, ex-chef de la Dina (police secrète du régime militaire chilien), et Paul Schaeffer. Augusto Pinochet avait également été poursuivi dans cette affaire, un mandat d’arrêt international avait aussi été délivré contre lui. Mais il est mort le 10 décembre 2006 , quelques semaines avant l’ordonnance de mise en accusation de la Juge Sophie Clément, et sans jamais avoir été jugé. Trois autres suspects sont décédés avant l’ouverture de ce procès.

« La détention d’Augusto Pinochet à Londres en 1998 a permis de relancer les procédures en cours, initiées par les victimes de la dictature chilienne, au Chili comme à l’étranger. Ce procès, de part la nature des crimes concernés, imprescriptibles, dépasse les frontières et contribue à la lutte contre l’impunité à un niveau mondial. On espère maintenant que la vérité qui sortira de ce procès sera entendue au Chili et permettra d’affronter la réalité des crimes encore trop peu connue », ont déclaré Hiram Villagra y Federico Aguirre, avocats du CODEPU au Chili.

domingo, 3 de febrero de 2008

ARBITRAIRE ARRESTATION D'UN AVOCAT DEFENSEUR DES DROITS DE L'HOMME EN ESPAGNE



COMITE INTERNATIONAL CONTRE LES DISPARITIONS FORCEES ET LA TORTURE



Le 23 janvier passé, 5 personnes ont été arrêtées en Espagne.

Il s’agit de : José Luis Fernández González, Fernando Cantabrana Berrio, Fernando Rodríguez Blanco, Carlos Cela Seoane et Juan Manuel Olarrieta Alberdi.
Le domicile de Juan Manuel OLARRIETA a été sauvagement perquisitionné et son épouse et ses deux filles intimidées.

Juan Manuel OLARRIETA ALBERDI est un avocat très connu à Madrid, défenseur des droits de l’homme, délégué international à la 5ème Conférence Contre les Disparitions Forcées, organisée par ICAD et YAKAY-DER, qu’a eu lieu à Diyarbakir, en Turquie le mois de mai 2006.
Juan Manuel OLARRIETA ALBERDI, est sensible à la cause des prisonniers politiques et en tant que professionnel conséquent a défendu des prisonniers politiques des diverses organisations de gauche, ce que ne signifie pas qu’il soit militant des dites organisations, comme le prétend le Gouvernement Espagnol. Dans un « état démocratique» n’emporte quel accusé a le droit d’être défendu devant un Tribunal. Monsieur OLARRIETA n’a rien fait de plus qu’exercer sa profession.

Nous Organisations de Droit de l’Homme, sommes profondément inquiets face cette grave violation du droit d’exercice d’un avocat et de l’utilisation abusive des lois antiterroristes, qui tendent à réprimer toute opposition sociale.

Nous exigeons l’immédiate libération de l’avocat Juan Manuel Olarrieta et nous condamnons l’injuste persécution dont fait l’objet ce professionnel.

Nous suivrons de près le développement de cette nouvelle manipulation de l’Etat Espagnol contre les opposants politiques et contre les professionnels que luttent pour le respect des Droits de l’Homme.

ICAD Bureau International ICAD Belgique
ICAD France ICAD Amérique Latine


Paris, le 3 de Février 2008




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icadfrance@free.fr
Maison du Citoyen, 16 rue du Père Aubry, 94120 Fontenay sous Bois